L’Amour ou le manque
Vous voyez une jolie femme, et moi je me déprécie,
Je vois bien, les diktats des regards qui vous voient déjà vieille et vous apostrophent dans la rue,
Et puis pas besoin de haine, quand bien même je n’entendrais rien,
Je frôle les murs des trottoirs, je baisse la tête pour éviter les regards
Et J’aurais jamais trop d’une vie pour demander pardon
Pardon d’être moi, et de ne pas être vous.
Je suis pas sûre de vous entendre ou de vous comprendre, je ne suis pas vous.
Certainement que je trimbale la culpabilité, la honte comme une maladie contagieuse
Et simplement, c’est bête je ne sais pas pourquoi !
Alors là peut-être que je me suis donnée une vraie raison de culpabiliser.
C’est vrai, c’est une faute d’avoir été vers un leurre… pour combler le manque.
Le manque d’affection à l’intérieur de soi.
Si l’autre m’utilise aussi comme un leurre, il ne peut pas sentir sa douleur,
Et moi je comble la mienne d’un peu de chaleur humaine.
Mais l’amour est un apprentissage, je ne sais pas pourquoi j’ai été faire cette erreur
De réchauffer quelqu’un d’autre que moi, je sais combler depuis peu
et panser les bobos de l’intérieur par quelques mots qui se déversent qui suivent le papier et déroule la sensation,
Mais plus que tout, les mots remontent à la surface et vont suivre le flot de la vie.
Et dans le flots des mots et de la Vie, il y a Moi
Car je Peux me Choisir
A l’Extérieur dans le Manque
A l’intérieur de l’Amour