Le pouvoir thérapeutique de la littérature est étonnant. Lors des moments où la tristesse, l’anxiété et la contrariété nous envahissent, lire des romans et de la poésie peut nous aider à transformer nos sentiments, nos émotions et nos pensées.
Grâce aux mots, nous pouvons réussir à mieux comprendre notre moral et à améliorer nos comportements de manière profonde car nous pouvons nous identifier aux pages d’un bon roman ou d’une jolie poésie.
Notre cerveau a la capacité d’expérimenter ce que nous lisons et de ressentir de l’empathie grâce aux mots qui nous aident à identifier et à exprimer ce qui nous arrive.
L’Ame et moi Aujourd’hui je suis lasse , mon cœur se dilue dans la mélasse. Les gens rient, meurent, se marient, font des enfants et moi je suis toujours là, à applaudir le spectacle. Je ne suis pas là. Je regarde le film dans la rue. Cela pourrait être triste, c’est pathétique et bête. De vouloir à tout prix ce que les autres ont et pas moi. Car je suis moi. Et je ne peux pas vivre la vie des autres. Je suis moi à l’extérieur, et j’attends le droit à l’erreur. J’attends la poignée de main qui dit allez viens
Leve toi pour vivre et parler, vivre et rêver ou à l’inverse, rêver, parler, et vivre en vrai
Aujourd’hui je constate, que mon cœur fait des erreurs Mais il reste à l’extérieur du flot de la vie il me donne le droit d’avoir quelques amis mais pas le droit d’aimer pour de vrai
Alors de guerre lasse, je rends les armes. Mon âme est seule bien qu’entourée car emmurée, prise dans la glace elle peut voir mais non toucher. Elle peut deviner à travers l’eau de la vie, Mon cœur est le gardien de l’âme il prend trop à cœur sa mission. Il garde son amour comme un rempart pour mettre le cœur à l’abri
Mais l’âme n’a pas de rempart elle dissout, dilue, réchauffe les blocs de glace les plus tenaces Alors de guerre lasse, le cœur rend les armes, pour laisser place à l’âme, dans la rivière du courant de la vie.